*

La connaissance de l’arabe n’est pas une condition nécessaire au rattachement à la Tarîqah, pas plus qu’elle ne l’est d’ailleurs pour devenir musulman.

Cependant, on comprend aisément que l’accès à la langue arabe est une clé importante et une aide non négligeable pour l’accès direct aux textes en général et au Coran en particulier, notamment en ce qui concerne la pratique des oraisons (awrâd).

Il en est donc de ce point comme de diverses autres dispositions ou conditions dont l’absence, sans constituer un obstacle totalement rédhibitoire en principe, est, en pratique, loin d’être sans conséquence tant que l’initié se trouve encore dans un état où sa participation mentale est sollicitée et que l’usage des facultés correspondantes est susceptible de constituer pour lui une aide véritable. Tant qu’il n’a pas dépassé cette condition de conscience, et contrairement à ce que certains esprits simplistes voudraient faire croire ou que certaines attitudes en apparence faites de largesse contribuent à établir dans l’esprit de prétendants naïfs à l’initiation, la connaissance de la langue arabe est donc loin d’être inutile en Islam et dans le processus actif qu’est le travail de réalisation spirituelle effective.

*

A LIRE OU A RELIRE sur le même sujet :

• 42 – Est-il possible d’obtenir les versions phonétiques de certains textes en arabe édités sur Le Porteur de Savoir ?
• Note additionnelle sur la « préparation doctrinale » – M.L.B.

*

par Mohammed Abd es-Salâm le 14 juillet 2012, mis à jour le 6 juillet 2015