Deux bonnes nouvelles pour les lecteurs du Porteur de Savoir qui désirent nous aider
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On rapporte du Prophète ﷺ qu’il a dit : « Comme j’aimerais voir mes biens-aimés ! » Les Compagnons dirent : « Ne sommes-nous pas tes biens-aimés ? » Il répondit : « Vous êtes mes Compagnons et eux sont mes biens-aimés. » Les Compagnons dirent : « Qui sont tes biens-aimés, Envoyé d’Allah ? » Il répondit : « Mes biens-aimés sont des gens qui viendront après moi. Ils croiront en moi sans m’avoir vu et confirmeront ma vérité. Un seul d’entre eux espèrera, s’il le pouvait, pouvoir dépenser tout son argent ainsi que tout ce qu’il possède afin de me voir pendant le sommeil. Vous, vous avez trouvé des aides (a’wânan) pour la vérité mais eux ne trouveront pas d’aide (‘awn) pour la vérité. Un seul d’entre eux vaudra quarante d’entre vous. »
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Chers lecteurs et lectrices du Porteur de Savoir,
Vous appréciez notre activité et désirez vous y joindre car vous voulez faire partie de ceux qui font le bien (el-khayr) et qui aident leurs semblables pour Allah, conformément à Sa Parole : « ta’âwanû ‘alâ el-birri wa-t-taqwâ« .
Conformément au hadîth « il se peut qu’un porteur de savoir (hâmil fiqh) ne le comprenne pas lui-même et il se peut qu’un porteur de savoir le transmette à quelqu’un qui le comprendra mieux que lui » et alors même que vous estimez ne pas avoir une profonde intelligence du savoir traditionnel, vous désirez bénéficier, d’une manière ou d’une autre, du bien qui échoit à celui qui le transmet à son prochain en espérant qu’il le comprendra peut-être mieux que lui … Mais vous pensez n’avoir aucun savoir à transmettre qui concernerait les thèmes que nous développons. Vous pensez n’avoir aucune compétence en matière de traduction de l’anglais en français ou de l’arabe vers le français. Vous ne savez pas saisir de textes en arabe et n’avez aucun temps à consacrer à ces activités. Vous êtes donc comme ceux qui participent actuellement au Porteur de Savoir ont tous été il y a quelques années ; nous ne pouvons que vous faire part d’une première bonne nouvelle, celle de recevoir une hassanah pour votre bonne intention 1, vous conseiller de persister dans votre quête de la « science utile » et être honorés de vous compter parmi nos lecteurs assidus.
Si, par contre, vous avez des connaissances, mêmes générales sur les sujets qui nous intéressent ou des sujets dont vous pensez qu’ils sont susceptibles de nous intéresser parce qu’ils sont en rapport avec notre activité, faites-nous en part.
Si vous avez quelque compétence de traducteur (même minime : nous ne sommes, nous-mêmes, que des autodidactes en la matière, motivés, non pas par la certitude d’être qualifiés ou compétents, mais par celle de percevoir la nécessité de faire un certain nombre de travaux qui étaient à faire !), vous pouvez alors vous diriger vers l’Atelier du Traduction du Forum où vous trouverez de quoi satisfaire votre appétit, in châ Allah.
Si vos doigts vous démangent à longueur de journée et que vous avez quelques minutes à consacrer quotidiennement ou occasionnellement à la saisie de textes en arabe (voire en français), contactez-nous : nous saurons bien trouver un moyen sain d’apaiser de tels fourmillements, in châ Allah.
Nous pouvons également vous proposer quantité d’autres tâches, parfois anodines en apparence mais dont l’accomplissement serait d’une grande utilité : participer à René Guénon par lui-même, vérifier l’orthographe des textes édités, mettre au format PDF quand nécessaire, rechercher les auteurs indiqués dans les articles en vue de biographies, rechercher les références biographiques pour la frise chronologique, etc … Contactez nous !
Dans ce cas, et c’est la seconde bonne nouvelle (buchrah), vous faites partie de ceux qui reçoivent « de dix à sept cent fois plus ou encore davantage » pour une seule bonne action 2 !
Quant au ‘âmil et à sa récompense …*
Ibn ‘Ajîbah, dans son commentaire El-Futûhât el-Ilâhyât d’El-Mabâhith el-Açliyyah de Sarqustî, rapporte que le Prophète ﷺ dit à ses nobles Compagnons :
« Quand vous rencontrerez mes frères (ikhwânî), transmettez leur, de ma part, le salâm. » On dit : « Qui sont tes frères, Envoyé d’Allah ? Nous, sommes tes frères. » Il dit alors : « Vous êtes mes Ansâr 3 et mes Compagnons. Mes frères sont des gens 4 qui viendront après moi : ils croiront en moi mais ne m’auront pas vu. A celui d’entre eux qui pratiquera (lil-‘âmil min-hum) [reviendra] la récompense de soixante-dix. » Ils dirent : « Ô Envoyé d’Allah, la récompense de soixante-dix d’entre eux ? » Il répondit : « Non : la récompense de soixante-dix d’entre vous ! » On demanda : « Pourquoi cela, Envoyé d’Allah ? » Il dit : « En vérité, vous avez trouvé pour [faire] le bien des aides (wajadtum ‘alâ-l-khayr a’wânan), mais eux n’y trouveront pas d’aides (lâ yajidûn ‘alayhi a’wânan). »
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- Conformément au hadîth : « Certes, Dieu a inscrit les bonnes et les mauvaises actions (sur la Table Gardée). « . Puis le prophète expliqua ainsi cette parole : « Quiconque a l’intention d’accomplir une bonne action et ne la fait pas se verra compter par Dieu pour une bonne action à part entière. Et s’il l’accomplit après avoir eu l’intention de la faire, Dieu multipliera cette bonne action en la comptant de dix à sept cent fois plus ou encore davantage. Et quiconque pense à commettre une mauvaise action puis s’en abstient, Dieu lui comptera une bonne action à part entière. S’il la commet après y avoir songé, Dieu la lui comptera pour une seule mauvaise action. » – Rapporté par Al-Boukhari et Mouslim [↩]
- Idem [↩]
- Compagnons de Médine à la différence des Muhâjirûn, Compagnons émigrés de la Mecque [↩]
- litt. un peuple, qawm [↩]
par Le Porteur de Savoir le 30 août 2013, mis à jour le 30 septembre 2013