« Fait partie de l’excellence de l’islam de l’homme qu’il laisse ce qui ne le concerne pas » – Hadîth
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روى أبو هريرة رضي الله عنه عن رسول الله صلى الله عليه وسلم أنه قال
« مِنْ حُسْنِ إِسْلاَمِ الْمَرْءِ تَرْكُهُ مَا لاَ يَعْنِيهِ »
رواه الترمذي
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Abû Horeyrah rapporte que le Prophète ﷺ a dit : « Fait partie de l’excellence de l’islam de l’homme qu’il laisse ce qui ne le concerne pas. »
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Commentaire
L’expression « husn el-islâm » renvoie à l’ihsân, qui réfère au Taçawwuf (maqâm el-ihsân). Or, existe-t-il plus haute préoccupation, pour un sâlik véritable, que celle de sa propre progression (taqarrub) ?
8 mai – V2
En dehors d’une compréhension et d’une application exotériques, ce hadîth peut ainsi être considéré comme l’expression d’une règle méthodique essentielle qui définit et encadre l’ensemble du cheminement initiatique : en dehors de fonctions qu’il serait régulièrement autorisé à exercer, le murîd se doit d’avoir pour préoccupation principale et essentielle celle qui concerne l’état de sa relation avec son Seigneur et de rejeter ce qui s’oppose à cette orientation ou qui en diffère (altérité) 1 .
On peut ainsi être sensible au fait que cette manière d’envisager les choses procède en réalité d’une conception qui exclut tout obstacle au processus initiatique général, sous le double rapport du dépouillement (tajrîd) et de l’unification des diverses composantes de l’être (tawhîd) vers son Seigneur.
Mohammed Abd es-Salâm
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ARTICLE THÉMATIQUE correspondant
GENERALITES SUR LA RÉALISATION SPIRITUELLE (TAHQÎQ, SULÛK)
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- Il va en quelque sorte de soi que ce qui peut être dit de régulier en ce sens ne contredit en aucune manière la possibilité d’accomplir les dispositions traditionnelles qui impliquent une certaine forme de relation avec autrui pour autant que celle-ci ne détourne pas le sâlik de son orientation nécessaire ; à ce sujet, cf. l’intérêt de la mise en œuvre, suivant les nécessités et les conditions, des différents aspects et modalités de khawah et de jalwah, par exemple. On sait également quel avantage spirituel le sâlik peut tirer pour lui-même tant qu’il dirige correctement une telle activité. [↩]
par Mohammed Abd es-Salâm le 30 mars 2014, mis à jour le 30 juillet 2015
Mots clés : Hadîth, Islâm-Imân-Ihsân, Tawhîd