« Les Maîtres spirituels en Islam » – Michel Chodkiewicz

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C’est dans le numéro 53-54 de la revue Connaissance des Religions que parut cet article d’un auteur qu’il n’est pas besoin de présenter. Celui-ci y soulève d’emblée une question qui fait plus souvent débat qu’il ne semble : « y a-t-il encore des véritables maîtres spirituels en Islam ? »

Comme référence principale à laquelle il se tournera de nombreuses fois ensuite,  Michel Chodkiewicz cite le cheikh el-Akbar Ibn Arabi (radiy-Alla ‘anhu), notamment dans le chapitre 181 des ses Futuhât el-Mekkiyah, chapitre traduit intégralement et commenté par Michel Vâlsan dans la revue  Etudes Traditionnelles :  » l’aspirant ne doit chercher que Dieu car « c’est par Dieu que l’on connaît les maîtres et non par les maîtres que l’on connaît Dieu ». C’est d’ailleurs sur la même notion qu’il conclut : « Je complèterai cette réponse en citant une brève anecdote qu’un très grand shaykh du XIX° siècle , l’Emir Abd el-Kader, a rapporté dans son Kitâb al-mawâqif : un saint rencontra un jour un murîd affligé et l’interrogea sur les causes de sa tristesse. « C’est » dit le murîd« , que mon maître est mort ». Et le saint de répliquer : « Mais aussi quelle érange idée que de prendre pour Maître un mortel ! « . On ne saurait mieux dire que shaykh, si éminent que soit son rôle , appartient à l’ordre des causes secondes et qu’il n’est de maître que Dieu. »

Sans pouvoir rendre compte de la totalité du contenu fort dense de ce qui se trouve entre ces deux limites, nous allons donc relever les points qui nous semblent être les plus importants.

L’auteur se fait l’écho de « certains textes » qui, très tôt, ont remis en cause la qualification de la plupart des maîtres qui se déclarent comme tels.

(à suivre, in châ Allah …)

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LA PRIERE SUR LE PROPHETE ﷺ COMME MOYEN DE SULÛK en cas de raréfaction de Maître éducateur (Cheikh tarbiyah) – M.A.S.

MAITRE SPIRITUEL ET ENSEIGNEMENT

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par le 8 décembre 2011, mis à jour le 25 août 2015

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