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Nous présentons ici quelques extraits de la présentation qu’a fait Sidi Mohammed Mehanna, en tant que responsable de la Da’wâ au sein de la ‘Achîrah Mohammediyah, dans le premier tome de Kalimatu-r-Râ-id, recueil posthume des articles écrits par son Cheikh dans différentes revues dont El-Muslim. Nous avons choisi ce qui concerne particulièrement ce qu’il relate des relations de compagnonnage qui ont été les siennes et des différentes prises de conscience et de reconnaissance qu’il a eues de la valeur de Cheikh Zakî ed-Dîn qu’Allah soit Satisfait de lui.

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« Ce n’est pas à quelqu’un comme moi qu’il revient de présenter l’Imâm er-Râ-id Mohammed Zakî ed-Dîn Ibrâhîm (…) En réalité je ne fais, uniquement, que consigner la connaissance que j’en ai eue à ma mesure, non à la sienne. Car je l’ai connu, sans le connaître. Je l’ai accompagné, sans l’accompagner. Je l’ai apprécié, sans l’apprécier. (…) Je n’ai pas tant réellement regretté de toute ma vie qu’un instant (passé avec lui) au cours duquel je n’aurais pas saisi sa proximité (ma’iyatu-hu), une parole qu’il aurait dite que je n’aurais pas suivi, une réflexion qu’il aurait eue et sur laquelle je n’aurais pas été concentré, une pensée intime dans une expression que je n’aurais pas interprété, un état (hâl) qui lui serait survenu et dont je n’aurais pas eu conscience ou une station (maqâm) qu’il aurait réalisée et dont j’aurais été distrait. »

La première rencontre avec celui qui deviendra son Maître spirituel peut être décisive. Sidi Mehanna revient sur ce liqâ’ personnel.

« Un tel moment ne cesse d’être présent à ma conscience lorsque, le rencontrant pour la première fois qu’Allah soit satisfait de lui, arrivant de loin, le temps semblait être revenu à son début. »

(A suivre, in châ Allah)

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par Mohammed Abd es-Salâm le 5 mai 2013, mis à jour le 9 juillet 2015

Mots clés : Compagnonnage-Suhbah, Enseignement-Tarbiyah, Maître spirituel-Cheikh, Mohammed Mehanna, Mohammed Zakî ed-Dîn Ibrâhîm