Verset des « Gens du Banc » (Ahl es-Suffah) – (art. total)

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1° mai 2015 – V3

وَاصْبِرْ نَفْسَكَ مَعَ الَّذِينَ يَدْعُونَ رَبَّهُمْ بِالْغَدَاةِ وَالْعَشِيِّ يُرِيدُونَ وَجْهَهُ ۖ وَلَا تَعْدُ عَيْنَاكَ عَنْهُمْ تُرِيدُ زِينَةَ الْحَيَاةِ الدُّنْيَا ۖ وَلَا تُطِعْ مَنْ أَغْفَلْنَا قَلْبَهُ عَنْ ذِكْرِنَا وَاتَّبَعَ هَوَاهُ وَكَانَ أَمْرُهُ فُرُطًا

« Et patiente toi-même avec ceux qui invoquent leur Seigneur matin et soir désirant Sa Face ; et ne laisse pas tes yeux se détourner d’eux, voulant le luxe de ce bas-monde ; et n’obéis pas à celui dont nous avons rendu le cœur inattentif à Notre Rappel, qui poursuit sa passion et dont le comportement est outrancier.» (Coran, 18, 28)

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Commentaire extrait de

Les « Gens du Banc » Ahl es-Suffah – Cheikh Ahmed Zarrûq (Qawâ’id et-Taçawwuf)

8° règle

Le statut du suivant est identique à celui de son prédécesseur, pour ce en quoi il le suit, même si le prédécesseur est meilleur.

Les Gens du Banc étaient initialement si pauvres qu’ils étaient connus comme étant les « Invités d’Allah ». Puis en firent partie le riche, le prince, celui qui travaillait pour gagner sa vie et le pauvre. Mais ils étaient reconnaissants quand ils détenaient la richesse, tout comme ils patientaient lorsqu’elle faisait défaut.

Peu importait l’état dans lequel ils se trouvaient : ils n’oubliaient jamais l’attribut par lequel leur Seigneur les avait décrits, à savoir, qu’ils « invoquent leur Seigneur matin et soir désirant Sa Face » (18, 28)

De même, ils n’ont pas été loués pour la perte de leur richesse mais pour la recherche de la Face du (Seigneur) Roi de la religion, qui n’est pas limitée par la pauvreté ou la richesse. Ainsi, le Taçawwuf ne se distingue ni par la pauvreté ni par la richesse tant que l’on recherche la Face d’Allah.

Comprends-donc !

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par le 29 septembre 2012, mis à jour le 1 mai 2015