Verset du pacte (âyatu-l-bay’ah)

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إِنَّ الَّذِينَ يُبَايِعُونَكَ إِنَّمَا يُبَايِعُونَ اللَّهَ يَدُ اللَّهِ فَوْقَ أَيْدِيهِمْ

فَمَن نَّكَثَ فَإِنَّمَا يَنكُثُ عَلَى نَفْسِهِ وَمَنْ أَوْفَى بِمَا عَاهَدَ عَلَيْهُ اللَّهَ فَسَيُؤْتِيهِ أَجْرًا عَظِيمًا

 

« En vérité, ceux qui font le pacte avec toi, en réalité, font le pacte avec Allah. La Main d’Allah est au-dessus d’eux. Qui viole [le pacte] en réalité le viole à son propre détriment ; et qui remplit ce sur quoi il a établi un pacte avec Allah, Il lui apportera une énorme récompense ».

Sûrat el-Fath

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22 mars – V2

Il y a certainement lieu de faire une différence entre ba’yah et ‘ahd, comme entre les différents autres termes qui, dans le Coran, évoquent des notions proches avec des termes différents. En attendant une étude plus détaillée, nous utiliserons le même terme français de pacte, in châ Allah, qui semble suffisamment évocateur et dont l’usage semble généralisé.

On peut néanmoins, à propos de cette traduction, noter ce qui semble être une particularité au sein du Coran, à savoir la présence, dans un verset unique, des prépositions inna, affirmative, et innamâ, qui offre une nuance restrictive. On pourra donc s’interroger sur le sens qu’il y a lieu de donner à cette formulation.

Mohammed Abd es-Salâm

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par le 21 mars 2014, mis à jour le 22 juillet 2015

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