Seyyidnâ Al-Hussein (article total)

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Hadith « Hussein fait partie de moi, et je fais partie de Hussein »

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« Hussein fait partie de moi, et je fais partie de Hussein,

Allah aime celui qui aime Hussein,

Hussein est [à lui seul] une communauté d’entre les communautés [du bien (khayr)] (sibtun mina-l-asbât)1 « 

Hadith hassan çahîh d’après l’imam Al-Bukharî  (Adâb al-mufrad), l’imam Al-Tirmidhî (Sunan) et l’imam Ahmad (Musnad)

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« Al-Hussein Ibn Alî » d’après Muhyi Al-Dîn Al-Tu’mî

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Al-Hussein Ibn Alî – qu’Allah soit Satisfait de lui 2

L’Imam des Imams, le seigneur des Martyrs, le pôle de son temps.

Fâtimah – qu’Allah soit Satisfait d’elle – fut enceinte de lui cinquante nuits après la naissance de son frère et il naquit durant le mois de Cha’bân . Il eut onze garçons et une fille : Abd Allah, Al-Qâsim, Al-Hassan, Zayd, ‘Omar, ‘Obayd’Allah, ‘Abd Al-Rahmân, Ahmad, Ismâ’il, Al-Hussein, ‘Aqîl et Umm Al-Hussein. Parmi ses particularités, Al-Tirmidhî a rapporté par une chaîne qui remonte à Ya’lâ Ibn Murrah : l’Envoyé d’Allah ﷺ a dit : « Hussein fait partie de moi, et je fais partie de Hussein, Allah aime celui qui aime Hussein, Hussein est [à lui seul] une communauté d’entre les communautés [du bien] (sibtun mina-l-asbât) » .

Il était d’une très grande générosité et il comblait les besoins de tous par sa prodigalité.

Il mourut en martyr a Kerbalâ’ en Iraq le jour de ‘Achurah, un vendredi, dans la 61ème année de l’hégire, à l’âge de 56 ou 57 ans. Son corps fût enterré à Kerbalâ’ et sa tête fût apportée au Caire où elle fût enterrée.

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Joie et tristesse pour Seyyidunâ Al-Hussein – Habib Ali al-Jifri

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Sous titre en anglais à activer dans les préférences

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Résumé de l’intervention 3

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Selon les sunnites, ‘Achoura est un jour de joie du fait du salut de Sayyidunâ Mussâ [face à Pharaon]. Il ne fait aucun doute que c’est aussi un jour de tristesse depuis le jour où Seyyidunâ Al-Hussein connut le martyr avec ses proches parents et certains des Ansâr.

Dans le même temps, c’est un jour de fête car cela fut une victoire pour Seyyidunâ Al-Hussein. Comment pouvait-il s’agir d’une victoire pour lui alors qu’il a été tué ? Ce fut une victoire parce qu’il est resté fidèle à ses principes. Ce fut une victoire de la vérité sur les armes et la force. Quand nous pensons à ses meurtriers, nous pensons au sort qui les attend. Lorsque nous nous souvenons de Seyyidunâ Al-Hussein, cependant, nos cœurs sont remplis de joie, d’amour et de vénération pour lui et sa fermeté. Il s’agit donc d’un jour de victoire pour Seyyidunâ Al-Hussein. Si nous sommes joyeux pour la victoire de Seyyidunâ Al-Hussein et le salut de Seyyidunâ Mûssâ alors nous sommes alors sur leurs traces (‘alâ qadam).

Il est naturel de ressentir de la tristesse quand nous nous rappelons l’immense injustice qui a eu lieu. Avant de mourir, Seyyidunâ Al-Hussein a vu tous ses enfants tués en face de lui, à l’exception de Seyyidunâ Ali Zayn al-Abidin. Il a également vu les enfants de Seyyidunâ al-Hasan, les enfants de sa sœur Sayyidah Zaynab, et les enfants de son cousin, Muslim bin Aqil bin Abi Talib, tués en face de lui.

Il y a deux extrêmes, chacun d’eux doivent être rejetés. À un extrême, nous avons des gens qui disent qu’il s’agit d’un jour terrible dans lequel personne n’est autorisé à montrer une quelconque joie, sous peine d’être accusé du fait de haïr les Ahl al-Bayt. Certaines personnes se frappent elle-mêmes [en cette occasion] et commettent d’autres actions qui sont interdites par la Loi Sacrée.

En plus de cela, certains pensent que l’amour pour les Ahl al-Bayt implique un manque de convenances vis-à-vis de Seyyidunâ Abou Bakr et Seyyidunâ Omar. Or ceci n’est pas la voie des Ahl al-Bayt. Seyyidunâ Ali avait des fils nommés Abou Bakr, Omar et Othman. Seyyidunâ al-Hasan avait des fils nommés Abou Bakr et Omar. Seyyidunâ Al-Hussein avait un fils nommé Abou Bakr et deux fils nommés Omar.

Il existe un autre extrême. Certaines personnes parmi les sunnites vont jusqu’à dire que Seyyidunâ Al-Hussein avait tort. Ils louent Yazid [Ibn Mo’awiya], que la majorité des savants sunnites regardent comme une personne corrompue.

Nous croyons que les gens qui penchent vers l’un ou l’autre de ces extrêmes sont malavisés, mais nous ne les considérons cependant pas comme des mécréants.

En résumé, il est bon d’être triste en ce jour, et il est bon d’être joyeux. Nous ne devons pas permettre à nos cœurs d’être emplis de haine pour les auteurs de ce crime qui en rendront compte à Allah. Au lieu de cela, nos cœurs doivent être remplis de vénération pour ceux qui connurent le martyr en ce jour.

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« Il y a certes chez vous, en Egypte, une porte vers moi qui ne se ferme pas » : une vision du Prophète ﷺ du Cheikh Mohammed Mitwalî Al-Cha’rawî

[Un jour], alors que le Cheikh Mohammed Mitwalî Al-Cha’rawî s’apprêtait à faire ses adieux à la Ville de lumière [Médine] (dont l’illumination provient de lui [le Prophète] ﷺ), il s’endormit attristé et vit l’Envoyé d’Allah ﷺ qui lui demanda : « Pourquoi te vois-je triste? », le cheikh répondit : « Je vais bientôt quitter ton voisinage et un jardin (rawdah) d’entre les jardins du Paradis », notre seigneur l’Envoyé d’Allah ﷺ lui dit alors : « Il y a certes chez vous, en Égypte, une porte vers moi (inna lî bâban) qui ne se ferme pas », puis le cheikh – qu’Allah lui fasse miséricorde – l’interrogea, mû par un ardent désir (bi-chawq) « Quelle est-elle, ô Envoyé d’Allah? »

« Il s’agit de la porte de mon enfant (waladî) Al-Hussein ! » lui répondit l’Envoyé d’Allah ﷺ.

 

Et la vision de l’Envoyé d’Allah ﷺ est une réalité confirmée (haqqun wa çidqun)

Mafatehelkorb 4

1. La traduction proposée s’appuie sur l’explication de ce hadith proposée par le Lisân al-‘Arab. Le terme sibt se rapporte également à sa filiation prophétique (petit-fils). Quand à son pluriel asbât, il est employé notamment dans le Coran pour désigner les 12 tribus d’Israël. W’Allahu a’lam. [↩]
2. Cette notice est un résumé réalisé à partir des Tabaqât al-Kubrâ de Sidî Muhyi Al-Dîn Al-Tu’mî [↩]
3. D’après la version anglaise publiée sur le site anglophone Al-Muwasala, avec leur aimable autorisation. Quelques points ont été précisés par nous, d’après la vidéo originale. [↩]
4. D’après le témoignage de disciples et élèves du Cheikh Cha’rawî – qu’Allah lui fasse miséricorde ! [↩]

par Le Porteur de Savoir le 22 octobre 2015, mis à jour le 26 octobre 2015