Les deux hommes (B.C.A.H.C)
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Cet article est issu de notre traduction de Durrat el-asrâr wa tuhfat el-Abrâr (Imâm Ibn çabbâgh) publiée en PDF sous le titre «Biographie du Cheikh Abû-l-Hassan Châdhilî (B.C.A.H.C)» .
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Le serviteur du Cheikh Abû el-Hassan, le Cheikh Abû ‘Azâ’im Mâdî a dit :
« Un jour, le Cheikh rencontra Ibn el-Barâ. Il le salua mais celui-ci s’éloigna de lui et ne lui rendit pas la salutation 1. Au même moment apparut le juriste Abû ‘Abdallah ibn Abû el-Hussayn, un chambellan (hâjib) du Sultan, qui descendit de sa mule et aborda le Cheikh. Il lui embrassa les mains, se mit à pleurer et à lui demander de prier pour lui. Le Cheikh s’en alla après l’avoir fait. Quand il rentra dans sa maison, le Cheikh dit : « Il vient juste de m’être fait une annonce concernant ces deux-là ; on m’a dit : « Ô ‘Alî, le signe d’une personne malheureuse (‘abd bi-chaqâwah) relève de la Science d’Allah le Vrai, et cette personne est aveuglée de sorte qu’il n’y a pas une science qu’il connaisse [véritablement] ; et le signe d’une personne heureuse (‘abd bi-sa’âdah) relève de la Science d’Allah le Vrai, et cela se manifeste pour lui en ce qu’il n’y ait pas un acte dont il soit le [véritable] agent ».»
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épisode précédent épisode suivant
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- Alors qu’en Islam, répondre à la salutation traditionnelle est obligatoire (wâjib). [↩]
par Luc de la Hilay le 15 mai 2012, mis à jour le 3 septembre 2018