Les influences spirituelles des Noms d’Allah et l’adoration par les Noms Sublimes

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Le texte publié ici est extrait du livre de Cheikh Mohammed Zakî ed-Dîn Ibrahîm intitulé Uçûl al-Wuçûl 1. Cette traduction a été réalisée avec les indications de Cheikh Mohammed Mehanna.

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I) LES INFLUENCES SPIRITUELLES DES NOMS (rûhâniyât el-Asmâ)

 

a) Introduction

Nous avons expérimenté 2  ce que les Maîtres ont rapporté quant au fait que chaque Nom [divin] ou chaque formule a une influence spirituelle et une particularité qui dominent celui qui l’invoque, jusqu’à submerger son essence et son être tout entier, et ainsi déverser sur lui [les lumières] des mondes et des effets [propres à ce Nom].

Il vivra, par exemple, avec l’invocation d’El-Qahhâr (Le Contraignant) dans une ambiance spirituelle différente de celle qu’il vivra avec l’invocation d’Er-Rahîm (Le Très-Miséricordieux). Il se peut même qu’il soit tellement affecté par les théophanies des Noms qu’ainsi influencé, il répercute cela sur son environnement (el-akwân), qui réagira avec lui dans la station spirituelle de la réalisation (tahqiq), du revêtement (takhalluq) et de l’extinction (fanâ’).

Le cas des Noms est semblable à celui des Ahzâb et des autres formules. Il s’agit ici d’un propos dont le sens ne peut être assimilé que par celui qui a pratiqué, souffert, senti, trouvé, goûté et connu.

 

b) La domination des Noms et des Attributs

Puis, les Noms sublimes sont les Attributs d’Allah et tous les Attributs d’Allah sont éternels, perpétuellement influents et jamais « inopérants » (‘âtilah). Chaque particule, en n’importe quel point du Grand univers, vit dominé par la sphère d’influence d’un Nom particulier parmi les Noms d’Allah, qu’il soit dans le monde du Royaume divin, ou des humains, ou des djinns, ou des animaux ou des végétaux ou des minéraux, ou le monde du non-manifesté ou ce qui peut être distingué et ce qui ne peux pas l’être.

Par conséquent, tout ce qui est perceptible, audible, visible, compréhensible ou invisible, évolue selon ce qu’exige le gouvernement (hukm) d’un attribut parmi Ses Attributs – Exalté soit-Il ; les mondes (‘awâlim) toust entiers passent d’une théophanie à une autre, qu’ils le sachent ou non. Il en va de même pour toute chose existante, qui s’achemine vers sa finalité à l’ombre de ce qu’impliquent les identités (huwiyât) des Noms et des Attributs, ainsi que leurs quiddités (mâhiyât) sacrées, « Et ne les comprennent que les savants » (sourate L’araignée, 43). Tout cela est une implication nécessaire (iqtidhâ’ dhâtî) qui ne peut pas être l’objet d’interrogation, quelle que soit la formule de questionnement utilisée, car l’existence de l’attribut de Créateur implique l’existence d’une créature, l’attribut de Pourvoyeur implique l’existence d’un pourvu, et ainsi de suite.

 

c) L’élévation dans les degrés (ma’ârij) des invocations

Le dhikr est une correspondance (murâsalah3 , une relation [plus directe] (mu’âmalah), une communication [spirituelle] (muwâçalah) et une réalisation (munâzalah).

La « correspondance » est le dhikr par la langue : c’est le commencement.

La « relation » est le dhikr par le cœur et la langue : c’est la progression spirituelle.

La « communication » est le dhikr de l’esprit avec le cœur et la langue : c’est la proximité.

La « réalisation » est le dhikr du secret avec le cœur, la langue, l’esprit : c’est la présence. Il s’appelle également le dhikr de l’essence 4 . C’est celui dans lequel se trouve l’extinction de l’extinction (fanâ’u-l-fanâ’) lors de la distinction après l’Union dans la sainteté de l’arrivée et de la connaissance (‘inda-l-farq wa ba’d el jam’ fî qudsi-l-wuçûl wa-l ma’rifah5 .

Nous répétons que l’indication du guide pionnier (el-dalîl el-hâdî wa el-râ’id el-murshîd) est nécessaire jusqu’à ce que celui-qui-progresse-sur-la-Voie-spirituelle (sâlik) soit protégé des égarements et des pièges de la voie, car il ne fait aucun doute que chaque invocateur sincère est récompensé, mais chaque invocateur sincère n’atteint pas nécessairement la Sainte Présence [d’Allah] (hadhrat el-quds).

Le chemin est long, difficile, épineux, harassant et rempli de risques.

Allah aime pour nous la réussite jusqu’à [atteindre] la jouissance de Son invocation, de Son secret et de Son remerciement pour tout cela, par Sa permission et Son ordre.

 

 

II) L’ADORATION PAR LES NOMS SUBLIMES D’ALLAH (EXALTE SOIT-IL)

 

a) Introduction

Selon leur méthode et leur goût, les voies soufies sélectionnent certains Noms [divins] en espérant qu’ils réunissent les sens et les secrets de tous les autres Noms sublimes d’Allah (asmâ’ Allah el-husnâ), ceux par lesquels Allah nous a ordonné de L’invoquer, et dont le Prophète ﷺ a dit de celui qui les garde qu’il entrera au paradis. [Ce choix est fait] en vue d’alléger les gens et de rendre [la tâche] plus aisée à ceux qui, pour une raison ou pour une autre, n’en ont pas la capacité.

La garde (ahsa) des Noms signifie pour nous : cerner entièrement leurs sens (et-tafaqquhi fîhâ), se réaliser par leurs secrets et leurs significations, se réjouir de la délectation de L’adorer, de recevoir la récompense en L’invoquant avec [ces Noms] et de se comporter conformément à tous leurs sens et toutes leurs significations.

Parmi les Noms Sublimes, il y a les plus connus et plus utilisés par les invocateurs et ceux qui sont cités dans des hadiths du Prophète – qu’Allah prie sur lui et le salue – et dans des versets du Coran. Ibn ‘Arabî [le qadhî] a transmis dans le commentaire de Tirmidhî qu’il existe environ mille noms, et nous avons consacré une recherche à ce sujet dans notre épitre intitulée « El Mohammediyât » 6.

 

b) Les sept Noms et les treize

Certains soufis ont constaté que les sens et les secrets de tous les Noms sublimes se retrouvent dans sept Noms autour des sphères desquelles gravitent les sept degrés de l’âme. Ils les classent comme ceci :

  1. L‘âme incitatrice [au mal] (en-nafs el-ammârah): « …car l’âme est très incitatrice au mal… » (sourate Yûsuf, verset 53). Son remède se trouve dans le tahlîl « Lâ ilâha ill-Allah » (pas de divinité excepté Allah).
  2. L’âme qui blâme (en-nafs el-lawwâmah) : « Mais non ! Je jure par l’âme qui ne cesse de se blâmer… » (sourate El-Qiyamah, verset 2). Son remède est dans le Nom isolé (ism mufrad) « Allah ».
  3. L’âme illuminée (en-nafs el-mulhamah7, que nous appelons l’âme droite (sawiyya): « et lui a alors inspiré son immoralité, de même que sa piété ! » (sourate Ech-Chams, verset 8). Son remède est dans le Nom sous-entendu « Huwa » (Lui)
  4. L’âme apaisée (en-nafs el-mutma’innah) : « Ô toi l’âme apaisée… » (sourate El-Fajr, verset 27). Son remède est dans Son Nom -exalté soit-Il- « Haqq » (Vrai).
  5. L’âme satisfaite (en-nafs er-râdhiyah) : « Retourne auprès de Ton Seigneur satisfaite … » (sourate El-Fajr, verset 28). Son remède est dans Son Nom -exalté soit-Il- « Hayy » (Vivificateur).
  6. L’âme agrée (en-nafs el-mardhiyyah) : « Retourne auprès de Ton Seigneur satisfaite … » (sourate El-Fajr, verset 28). Son remède est dans Son Nom -exalté soit-Il- « Qayyûm » (Celui qui existe par Lui-même ) 8.
  7. L’âme accomplie (en-nafs el-kâmilah) : « Nous avons certes créé l’homme dans la forme la plus parfaite » (sourate Et-Tîn). Son remède est dans son Nom-exalté soit-Il- « Qahhâr » (Contraignant).

Il existe de légères divergences dans la classification des Noms et dans leur présentation.

Chacune de ces invocations a un domaine et une influence spécifiques dans le monde de la progression initiatique. Telle est la doctrine de tous les Maîtres Khalwatî 9 .

Il en est de même dans certaines autres voies bénies et chez certains Chadhilî qui qualifient ces sept noms de fondements (uçûl).

Il existe d’autres noms qualifiés de branches dérivées, qui sont ceux que choisit le Maître pour son disciple dans des situations et des cas particuliers, dans les différentes étapes du cheminement et des efforts spirituels, tels que les six noms qu’avait choisi l’imam el-Jîlanî et qui seront présentés plus loin.

Ces sept noms sont transmis par le Cheikh à son disciple par mode d’héritage en les lui dictant à l’oreille gauche, à l’exception du septième nom qui doit être dicté à l’oreille droite. Les Maîtres ont dans ce domaine des directives et des détails éducatifs bien précis, agencés sur des nombres et des moments bien déterminés, ainsi que des expérimentations authentiques et répétées.

Il se peut aussi que le Cheikh se contente de charger son disciple de répéter chacun de ces noms cent-mille fois, ou plus ou moins, selon ce qu’il voit par la lumière d’Allah. Puis dès que le disciple termine le nombre fixé par son Cheikh pour un Nom, il passe spontanément au Nom suivant, avec l’autorisation générale qui lui a été donnée et sans avoir besoin d’une nouvelle transmission (talqîn jadîd) à chaque Nom, jusqu’à ce que l’ouverture spirituelle et l’arrivée lui soient accordées, par le fait de se tenir à cette pratique, de multiplier la répétition, et d’être absorbé dans la lumière de l’invocation d’Allah après l’établissement du lien spirituel (er-râbitah er-rûhiyah).

Et ils considèrent que l’adoration par la demande de pardon (istighfâr) et la prière sur le Prophète – qu’Allah prie sur lui et le salue- sont comme des clés et des introductions pour l’invocation des Nom désignés. Ils sont donc obligatoires ne serait-ce qu’une seule fois par jour.

Quant à l’Imam El-Jîlânî – qu’Allah soit satisfait de lui- il en a retenu treize qui sont les sept déjà cités auxquels il a ajouté les six suivants :

  • Unique (Wâhid)
  • Sublime (‘Azîz)
  • Constant dans Son Amour (Wadûd)
  • Pourvoyeur (Wahhab)
  • Dominateur (Muhaymin)
  • Dispensateur (Bâsit)10

Il s’est ainsi basé sur son effort initiatique et éducatif.

Ce rite a été suivi par les Maîtres de la Voie Khalîliyyah ainsi que par d’autres voies bénies comme certains Châdhilî, selon l’autorisation spirituelle par voie de transmission initiatique remontant jusqu’à Abû el-Hasan.

 

V4 – 30 avril 2017

 

c) Les classifications des âmes et les invocations dans la Voie Mohammedienne

 

Certains imams mohammedî ont abrégé le procédé, parmi lesquels mon père et Maitre  – qu’Allah soit satisfait de lui. Il a regroupé les âmes en trois classes et non sept, selon ses dévoilements [spirituels], ses efforts et ses illuminations : il s’est ainsi contenté de parler de :

  • L‘âme incitatrice [au mal] (el-ammârah)
  • L’âme qui blâme (el-lawwâmah)
  • L’âme droite (es-sawiyyah) ou illuminée (el-mulhamah), en se référant à la parole du Très-Haut : « Et par l’âme et Celui qui l’a harmonieusement façonnée ; et l’a illuminée avec son immoralité, de même que sa piété »  (sourate Ech-Chams, verset 8) et « Il l’a illuminée » signifie « Il lui a montré et lui a fait prendre connaissance ».

Le Maître, mon père, a établit que :

  • L’invocation de l’âme qui incite au mal [doit être] la demande du pardon (istighfâr),
  • L’invocation de l’âme qui blâme est la prière sur le Prophète – qu’Allah prie sur lui et le salue-
  • L’invocation de l’âme droite est le tahlîl (la ilâha ill-Allah).

Ainsi le disciple parcourt les trois degrés chaque fois qu’il récite son wird quotidien.

 

Quant aux autres degrés de l’âme après celui de l’âme droite ou illuminée, ils sont pour lui des étapes de l’élévation essentielle dans la sphère de cette âme droite car elle est en réalité un degré unique composé d’autres stations et étapes essentielles. Donc l’âme apaisée (mutma’innah) est un degré de l’âme droite, d’autant plus que l’âme apaisée, pour nous, est divisée en deux :

  • a/ Apaisée satisfaite (mutma’innah râdhiyah) : il s’agit de la station de celui-qui-aime-Allah (maqâm el-hubûbiyah), et son invocation est dans le Nom composé du Nom sous-entendu et du Nom isolé : « Huw-Allah » (Lui Allah ) dans le domaine de l’amour intense (chawq) « Et ceux qui croient sont les plus fermes dans l’amour de Dieu » (sourate El-Baqarah, verset 165). Sa particularité est dans la crainte, la contraction (el-qabdh), l’humilité, la vigilance et la prudence. Le domaine de contemplation de cette âme est la Majesté divine (el-Jalâl el-Ilahî).
  • b/ Apaisée agréée (mutma’innah mardhiyah) : il s’agit de la la station de celui-qui-est-aimé-d’Allah (maqâm el-mahbubyia), et son invocation est dans le Nom secret sous-entendu seul : « Lui » (Huwa) dans le domaine de l’amour-ivre (elwalah) : « Il les aime et ils L’aiment» (sourate El-Mâ’idah, 54) 11 . Sa particularité est l’espoir (er-rajâ’), l’expansion (el-bast), la redescente (et-tadallul)12 , l’espérance (âmal) en l’abondance de la grâce divine.  Dans la plupart des cas, lorsqu’on cite le nom « Hu », on dit « yâ Hu ». Le domaine de contemplation de cette âme est la Beauté divine (el-Jamâl el-Ilahî).

 

Vient enfin le degré de la stabilisation (et-tamkîn) avec l’âme parfaite (en-nafs el-kâmilah), et son invocation est le Nom isolé synthétique (jâmi’) : « Allah », qui concentre et synthétise les secrets de tous les Noms et Attributs, connus ou inconnus. Celui qui invoque par ce Nom invoque tous les autres Noms et Attributs car ils Lui reviennent tous, sont tous ces Attributs, et détaillent ce que contiennent synthétiquement Ses secrets et Ses lumières. Chaque invocateur de ce Nom a une partie de ceux-ci, à la mesure de son effort et de sa sincérité. Voilà le choix châdhilî et le domaine de contemplation de cette âme est la Perfection divine (el-Kamâl el-ilâhî).

 

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  1. Page 91 à 96 pour le passage présenté ici []
  2. A ce propos, Cheikh Mohammed Mehenna rapporte l’anecdote suivante : le Cheikh Mohammed Zakî Ibrahîm, alors qu’il était encore jeune étudiant à l’université d’el-Azhar, se mit soudain à inviter tous ses amis à boire quelque chose à la cafétéria de la faculté. Mais rapidement, il se rendit compte qu’il n’avait pas d’argent pour payer. Très embarrassé, il se demanda comment il allait pouvoir se sortir de cette situation. A ce moment, il trouva l’un de ses amis qui lui dit : « tiens, voilà l’argent de l’association ». A cette époque en effet, les étudiants et les gens avaient formé une association dans laquelle chacun cotisait tous les mois à une caisse, dont la somme revenait à tour de rôle à chacun des membres. C’était cette fois au tour de sîdî Mohammed Zakî d’en bénéficier, mais il ne s’en était pas rendu compte. Il fut surpris que cette personne lui donna cet argent au moment même où il était dans l’embarras, non point qu’il douta qu’Allah l’ai sauvé, car il en était tout à fait conscient, mais il restait perplexe quant à la survenue de cet évènement. Il revint auprès de son cheikh (son père) et l’interrogea à ce sujet, car il ne pouvait y avoir de hasard dans le fait de se retrouver pris au piège puis que quelqu’un lui donne cet argent à cet instant précis. Son père lui dit alors : « quel est le Nom que vous récitez actuellement ? ». « Je suis en ce moment dans le Nom El-Karîm (le Généreux) » répondit le jeune Mohammed Zakî. Son cheikh sourit et son visage s’éclaira. C’était en réalité l’influence de ce Nom qui l’avait poussé à inviter tout le monde sans réfléchir au fait qu’il n’avait pas d’argent, car la lumière d’El-Karîm avait précédé sa raison. En effet, lorsque l’on se concentre sur un Nom, les influences et les lumières de ce Nom précèdent la raison et poussent à faire certaines choses ; tant que ces choses sont accomplies par les lumières du Nom, il n’y a pas d’inquiétude à avoir, car le Nom Lui-même portera secours. Ainsi lorsque sîdî Mohammed Zakî s’est réveillé par sa raison, il s’est trouvé coincé, et c’est alors qu’El-Karîm a envoyé son ami lui donner l’argent de l’association. []
  3. Au sens d’échange de message []
  4. Le monde se divise en trois degrés d’existence : le monde des actes (af’âl), monde des attributs (çifât), monde de l’essence (dhât) ; chaque monde ou degré d’existence a une invocation (dhikr) qui lui correspond : le monde des actes correspond au dhikr par la langue (lisân / dhikr el-af’âl), le monde des attributs correspond au dhikr par le cœur (çifât / dhikr el-qalb), le monde de l’essence correspond au dhikr de l’esprit (dhât / dhikr el-rûh). []
  5. En un certain sens, il s’agit du maqâm el-Baqâ, c’est à dire la station de la Permanence, qui correspond également à la « réalisation descendante » à laquelle le Cheikh fait allusion lorsqu’il évoque le retour dans le domaine de la distinctivité après l’Union (cf. également Initiation et Réalisation spirituelle de René Guénon). []
  6. Chapitre 10, page 203 à 212 de la septième édition (2014). []
  7. Litt. « inspirée ». La traduction retenue tient compte de l’interprétation qui est donnée plus loin []
  8. Ces versets étant habituellement cités pour les morts, il est intéressant de voir leur correspondance avec les Noms Vivant (Hayy) et Subsistant par Lui-même (Qayyum). []
  9. Dans la tarîqa Mohammediyyah Châdhiliyyah, la tarîqa Khalwatî n’est pas une simple tarîqa de baraka comme les autres, mais une tarîqa essentielle de suluk. []
  10. Celui qui dilate []
  11. Verset complet : « O vous qui croyez ! Si l’un d’entre vous s’écarte de sa religion, qu’il sache qu’Allah fera quelque jour venir des hommes qu’Il aimera et qui, eux aussi, L’aimeront. Ils seront humbles envers les croyants, durs envers les mécréants ; ils combattront dans le chemin d’Allah ; ils ne craindront pas le blâme du détracteur. Ceci est une grâce d’Allah : Il la donne à qui Il veut. Allah est omniprésent, omniscient ». []
  12. Selon Jurjanî (d’après la traduction de M.Gloton), le tadallî est « la descente des Rapprochés avec la prise de conscience lucide qu’ils recouvrent après leur ascension graduelle jusqu’au terme de leur itinéraire » ; dans la sourate en-Najm (verset 8), le terme tadallâ prends le sens de « rester suspendu », à la façon d’un sceau descendu dans un puit et suspendu à une corde. []

par le 9 avril 2017, mis à jour le 30 avril 2017