5 – Quelles sont les règles générales sur le idhn pour la pratique du dhikr général et du dhikr particulier, pour quelqu’un qui est rattaché à une tarîqah ?

Réponse de Mohammed Abd es-Salâm

V1 – 2009

Il est possible de dire qu’il est nécessaire d’avoir un idhn (autorisation) pour pratiquer les formules de dhikr lorsque l’on est rattaché à une voie initiatique (tarîqah). Il s’agit d’un idhn appelé « général » pour des adhkâr généraux, c’est-à-dire praticables par l’ensemble des membres affiliés à la même tariqah.

En ce qui concerne les adhkâr particuliers (khâç), ils sont conditionnés par le idhn donné par un Maître capable d’en contrôler les modalités et les effets sur celui qui les pratique.

Quelqu’un de rattaché régulièrement à une tarîqah peut donc pratiquer les adhkâr généraux, en ayant reçu le idhn général qui lui a été donné lors de son rattachement ; à ce propos, il est donc clair que la présence d’un Maître réalisé n’est pas nécessaire à cela, celle-ci n’étant nécessaire que pour la pratique des adhkâr particuliers, ainsi qu’on vient de le voir :

En dehors d’une tarîqah :

Chacun peut pratiquer le dhikr d’Allah Ta’âlâ selon les modalités générales permises à chaque musulman.

Cela ne le dispense pas d’acquérir la science en ce domaine, comme en d’autres, la recherche de la science étant une obligation générale pour chaque musulman, comme chacun sait.

A l’intérieur d’une tarîqah :

La présence d’un cheikh réalisé n’est nécessaire que pour la pratique du dhikr particulier (khâç).

En dehors de cela, seul le idhn général (idhn ‘âm) est nécessaire pour permettre à celui qui est rattaché de pratiquer le dhikr général (dhikr ‘âm) de la tarîqah dont il est un membre.

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par le 11 septembre 2010, mis à jour le 15 août 2013

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